Ma dernière incursion sur ce blog date un peu. Tout juste un an. Je n’ai
pas pour autant arrêté l’entraînement, mais plutôt revu plusieurs de mes
objectifs et habitudes.
D’ailleurs, voici le premier changement dont il est question.
J’ai fait un Georges Laraque de
moi. Ce n’est pas de gros bras dont il est question, mais d’alimentation. Oui,
oui, je suis végétarien. Végétalien pour être plus précis, et ce depuis le mois
de mars dernier. (Donc neuf mois à compter d’aujourd’hui) Plus de viande, ni poisson,
ni volaille, ni œufs, ni produits laitiers.
Il s’agit d’un choix de vie
auquel je pensais déjà depuis quelque temps, mais par crainte de manquer de
quelconque substance nutritive, je m’étais abstenu.
Malgré cette inquiétude, J’ai
continué à m’intéresser au sujet. À la base, par souci écologique. Mais
rapidement, la propagande végane a fait son office, et m’a convaincu que les
produits animaux ne sont pas optimaux pour la santé humaine, et que les bêtes d’élevage
sont extrêmement maltraitées.
Je me suis retenu d’aller
libérer les vaches, mais tout de même, après s’être intéressé au sujet, je dois dire qu’il
est assez difficile d’y demeurer insensible. Une seule angoisse me retenait pour
que je me convertisse : « ou vas-tu dénicher tes protéines, et tout
le reste ? » Question simple, mais légitime.
C’est que la littérature mainstream
et universitaire rend le tout bien compliqué. On enseigne à bien répartir ses
doses de protéines, glucides et lipides. Sans oublier son steak et son lait de
vache pour le calcium, sans quoi on est condamné à manger du tofu et à boire du
lait de soja, et là encore, le lait de vache c’est beaucoup mieux madame.
Craignez l’ostéoporose.
Je crois que la question se
pose : sommes-nous si mal conçus, nous les êtres humains, pour être si
compliqués à nourrir adéquatement ? Peut-être
aurais-je du être un âne, pour avoir la paix et ne manger que de l’herbe.
Sans nécessairement abonder dans
la théorie du complot, voulant que les industries alimentaires nous en passent
une, j’ai cru qu’il serait intéressant, à titre d’expérience personnelle, de
cesser toute consommation de chaire animale, d’œufs et de produits laitiers.
Juste pour voir si j’allais manquer de quoi que ce soit et si mes dents
tomberaient. Extrémiste ? Peut-être.
Mais attendez. Il y a plus
radical.
De dire « je ne mange que
des plantes » peut sembler drastique, j’en conviens. J’ai poussé
l’expérience à un autre niveau : pendant un peu plus de deux mois, je n’ai
mangé que des fruits entrecoupés de quelques légumes. Oui, oui, je suis bien
sérieux. En quasi-exclusivité des fruits, sauf lors de quelques occasions où le
contexte ne s’y serait pas prêté. (Je me serais drôlement vu débarquer dans un
souper avec ma caisse de banane, tout en demandant gentiment où se trouve le compost
pour que j’y dispose mes pelures.) Dans ces cas-là, de dire « je suis
végétarien » m’est apparu tout à fait convenable.
Pourquoi ce régime de singe ? Par
curiosité. Dans mes lectures, je suis tombé sur des gens adeptes du frugivorisme. Ils se disent en parfaite santé, et certains athlètes se prêtant à
ce type d’alimentation performent dans leurs domaines de prédilection. Alors,
pourquoi ne pas essayer, si d’autres le font ?
Mon corps n’a ni explosé, ni
fondu, et ne s’est pas non plus transformé en ouistiti. Après quelques
semaines, j’ai tout de même mi un terme à l’expérience frugivore, pour la
simple raison qu’elle est socialement peu pratique. Mais jusqu’à aujourd’hui, et pour les temps à venir, je
demeure végétalien, puisque je n’y vois que des changements positifs.
En voici les principaux :
- J’ai beaucoup d’énergie.
Mentalement et physiquement.
- Je dors beaucoup mieux, et d’un
sommeil réparateur. Le réveil n’est jamais difficile.
- Je récupère mieux. Je bois
aussi beaucoup plus d’eau quotidiennement, ce qui contribue certainement à
entretenir mon corps et à prévenir les blessures
- J’ai les idées claires, et mon
humeur est plus joviale qu’il ne l’était.
- Aussi, ça peut paraître rigolo,
mais mon odeur corporelle s’est modifiée. Fini les odeurs de swing. Par
convenance, je n’ai pas boudé le déo, juste au cas où.
J’aurais aimé aussi pouvoir dire
que ma peau est devenue plus douce, ma chevelure davantage soyeuse, et mes ongles
polis, mais ce n’est pas le cas, alors désolé, je n’ai rien vu de cela.
Le principe est simple : des
glucides en quantité astronomique, beaucoup d’eau, très peu de matières
grasses, très peu de protéines. Ça fait maintenant 8 mois que je me gave de la
sorte, mis à part peut-être quelques mouches avalées par-ci et par là à vélo,
et parfois un bref écarts pour les occasions, du genre un anniversaire où il y a du gâteau. Je ne me suis jamais aussi
bien senti, regardez mes dents comme elles sont belles :
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