mardi 6 mars 2012

What would Chuck Norris Do ?


Il y a un bon vieux dicton que j’aime bien : What would Chuck Norris do ? Par moment d’insécurité psychologique, ces paroles parviennent toujours à me ragaillardir. Un vrai mantra.
Hier fut une de ces journées inspirantes et privilégiées où je m’adonnais à ce sport qui me passionne, en compagnie du bon vieux Chuck Norris. L’athlète, le coureur des bois, le Tarzan des sentiers.

Pour l’occasion, faute de saison estivale, nous arpentions les pistes de raquette.
Chuck Norris ne fait pas les choses à moitié. Celui-ci se jette avec passion dans les sentiers. Rapide, il enchaine les virages avec puissance, colle au sol pour accélérer énergiquement, bondit au-delà des obstacles. On dirait presque qu’il vole. Un artiste.

Le torse bombé, le cosaque impose son rythme. Gare aux paisibles raquetteurs qui ne se doutent pas de sa venue. Il survient derrière eux, tel un ninja. Pas de temps pour s’arrêter, hormis peut-être pour remettre à sa place un aboyeur qui faisait un peu trop le fier. Simple question de hiérarchie.

Vous l’aurez compris, Chuck est mon fidèle compagnon canin. Une brave bête. Ça ne prend pas grand-chose pour le combler : une chevauchée dans les bois, des pulsations cardiaques à 250 BPM et de l’écume plein la gueule. Sans oublier l’occasion de lever la patte pour affirmer qu’il est le maître des lieux…

Mais tout comme moi, Chuck s’impatiente devant l’hiver qui s’étire. Or lui n’a pas la chance de s’envoler vers la Californie pour se repaître d’authentiques sentiers de vélo. He oui, je reprends l’avion, direction Los Angeles.

Ce sera mon deuxième camp d’entrainement de l’année, toujours avec l’équipe du Québec. Au programme, une US Cup dès mon arrivée (XC, Super D et ShortTrack) et un peu plus d’une semaine à rouler, pour de vrai. Fini de faire semblant, fini de rouler sur la neige, fini le calvaire stationnaire de sous-sol.

J’ai bien hâte de voir le résultat de l’entraînement. Il fut quelque peu spartiate. Souhaitons que la forme soit à la hauteur.

Je ne manquerai pas d’avoir une pensée pour Chuck sur la ligne de départ de cette première course. La clé réside dans la capacité à se mettre dans le même état d’esprit que mon compagnon canin : une chevauchée dans les bois, des pulsations cardiaques à 250 BPM et de l’écume plein la gueule. Le tout avec une béatitude inouïe, enterrant la rigueur de l’entraînement hivernal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire